Cartables trop lourds : consultations gratuites chez le kiné pour les enfants

La campagne lancée par la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves) doit durer 15 jours. Pas moins de 200 kinés y participent. En collaboration avec la FCPE, ces derniers veulent montrer que les cartables trop lourds engendrent des maux de dos, parfois irréversibles. Pour ce faire, les consultations des kinés pour les enfants de CM1, CM2 et 6e sont gratuites, et ce, du 17 au 29 septembre 2012.

Dans une directive du ministère de l’Education Nationale, les masseurs kinésithérapeutes indiquent qu’il est important qu’un cartable d’écolier ne dépasse pas 10% du poids de l’élève, sans quoi cela peut engendrer des soucis médicaux à ces derniers qui, à cet âge-là, sont en pleine croissance. Malgré ces recommandations, le fondateur de l’association Grandir en France affirme que le poids des cartables ne cesse de croître. En effet, un peu avant l’année 2000, ceux-ci pesaient déjà 6.5 kg, mais à ce jour, depuis 2007, leur poids est passé à 8 kg.

M’ton dos est le nom de cette campagne qui associe l’association Grandir en France et 200 kinés environ. Ceux-ci ont pour but d’établir un diagnostic médical concernant tous les maux de dos qui pourraient survenir chez les élèves de CM1, CM2 et 6e. Les consultations sont gratuites, et ce, du 17 au 29 septembre. Alors qu’il est grand temps de prévenir les douleurs dorsales chez les adolescents et enfants, la FCPE met en avant le fait les enfants se plaignent, tous, de souffrir de leur dos, au moins une fois dans l’année. Ces soucis ont un coût élevé (environ 2 milliards d’euros / an), alors que les mesures de prévention coûteraient beaucoup moins cher, en étant tout autant efficaces.

Michel Richard, secrétaire général adjoint du SNPDEN (Syndicat National des Personnels de Direction de l’Education Nationale) a trouvé la solution pour irradier toutes ces douleurs. Le passage au numérique serait idéal. Porter un ordinateur ou une tablette serait plus léger. En revanche, Frédéric Srour, rapporteur du projet M’ton dos, ne l’entend pas de la même oreille. En tant que professionnel, il révèle que rester correctement assis devant un ordinateur est tout autant difficile, si ce n’est plus, que de porter un sac.

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